A travers mes séances individuelles d’accompagnement enfants/ados, j’ai été régulièrement amenée à traiter la problématique du harcèlement, par le constat que le manque de confiance en soi (enfants « DYS » encore plus touché(e)s) attire l’harceleur et que la surveillance des adultes n’est pas toujours au RDV… (même si ce sont évidemment les 1ers à alerter).

Je préconise alors souvent de s’entraîner en famille par des jeux de rôles à désamorcer des situations d’harcèlement avec humour, dérision et indifférence. De par les retours des parents, cet entraînement n’est pas si facile à appliquer ; c’est pourquoi j’ai souhaité mettre en place ces ateliers pour soulager le quotidien de ces enfants mais aussi pour renforcer leurs postures du futur pour ces adultes en devenir.

Des ateliers qui permettent de libérer la parole, les émotions et de se familiariser avec des outils de désamorçage entre enfants/ados à la même problématique (effet miroir).

Il s’agit de dédramatiser, de ne plus se positionner en victime (psychologiquement, émotionnellement, physiquement, verbalement…) et de comprendre les mécanismes de l’harceleur.
J’accompagne aux prises de conscience de l’importance du non-verbal (regards, expressions, silences, gestes, respiration…) comme signaux donnés… reliés à l’état interne d’un individu (peur, anxiété, stress, dévalorisation, pensées négatives…).
Un entraînement simultané sera fait à la fois sur les comportements (théâtre) et sur les émotions/pensées (outils de PNL : programmation neuro-linguistique). 

Au travers du questionnement, l’enfant cherchera à savoir : comment je fonctionne actuellement, quel est mon sens dominant (visuel, auditif, le touché) ?
Et par conséquent trouver les stratégies correspondantes pour la concentration et la mémorisation.

Identifier les blocages, apprendre à connaître son fonctionnement suivant les situations, les personnes, nos états internes.
De l’humour, des jeux, aiguiser sa curiosité, prendre en main sa manière d’apprendre.
Savoir par exemple comment anticiper pour mémoriser, est-ce du visuel et de quel type ? (images fixes ou animées) de l’auditif et de quelle manière ? (réentendre le professeur ou se dire à soi-même).
Utiliser et bénéficier tous les moyens et supports informatiques à notre disposition.
Expliquer et faire expérimenter l’apport de l’imagination et de la projection pour élaborer des représentations positives qui amènent à des déblocages, à un autre regard et permettent de faire autrement ; outils de PNL (Programmation Neuro Linguistique)
Bien utiliser les cartes mentales pour tous types de leçons avec associations d’idées en arborescence.
Comment faire participer le corps dans l’apprentissage ?
La méthode de « la gestion mentale » (élaborée par Antoine de la Garanderie) fondée sur les processus mentaux et habitudes mentales,
La gestion des émotions et les croyances limitantes (coaching et PNL)
Aider à la gestion des devoirs d’un point de vue technique et d’un point de vue émotionnel et comment rendre ces devoirs utiles et indolores ?
Comment la communication non-violente/CNV peut aider, le questionnement plus que l’affirmation, et ne jamais perdre l’occasion de se faire un compliment sur une progression accomplie, savoir se valoriser.

Enfants/ados aux troubles DYS, des apprentissages (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysorthographie, dyscalculie... troubles attention, TDA/H, Hauts Potentiels/Précocité, Hypersensibles...).:

La particularité des troubles des enfants « Dys » est qu’ils sont invisibles et qu’il faut un certain temps pour qu’ils soient diagnostiqués… puis compris…
et enfin pris en compte par l’entourage et l’école…
Pour chaque enfant un parcours chaotique, avec différents niveaux de difficultés et des spécificités individuels et bien souvent de la souffrance.

Le laps de temps qui va de l’observation/interrogation jusqu’au traitement du diagnostic laisse des empreintes. Il y a la prise de conscience de l’enfant lui-même et des personnes qui l’entourent et puis viennent les questions autour de l’organisation et du relationnel.
Jusque-là, l’enfant a eu le temps de devoir faire face à de multiples problématiques :
- Ses incompréhensions, sa culpabilité
- Son relationnel, rapports avec ses parents, ses professeurs et ses copains
- Difficultés d’adaptation et les apprentissages,
- Un déséquilibre émotionnel (angoisse, peur, colère…)
- Une perte d’estime et de confiance en soi
- Identifier son potentiel et trouver ses ressources
- Besoin de valorisation

Des problématiques, qu’il est souhaitable de travailler pour sans cesse, les transformer positivement.
Les ateliers pour enfants Dys me semblent d’un grand soutien pour aider ces enfants mais aussi adolescents, à comprendre leurs spécificités, les aider à s’exprimer, à être écouté, à interagir avec d’autres enfants aux mêmes profils (importance de cette synergie), les aider à établir des stratégies d’adaptation, et à renforcer leur confiance en eux et en l’avenir.
Des ateliers organisés dans un contexte d’écoute, de dialogue avec du ludique et de l’humour dès que possible !
Il est important de dédramatiser et d’ouvrir la communication.

Pour ce faire des techniques centrées sur le bien-être et le bien-vivre, avec du coaching, de la PNL, de l’hypnose, et des outils pédagogiques.

1 - « Confiance et Estime de soi »
Participation gratuite (avec adhésion auprès l’association « Point écoute Familles » à Marignane)
2 groupes :
- Ecoliers à partir de 8 ans (1 mercredi/mois de 10h à 11h30)
- Collégiens à partir de la 6ème (1 vendredi / mois de 17h15 à 18h45)

Aux troubles des apprentissages (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysorthographie, dyscalculie... troubles attention, TDA/H, Hauts Potentiels/Précocité, Hypersensibles...).
Il sera primordial dans un 1er temps de laisser l’expression aux enfants quant à leurs rapports au système scolaire, aux professeurs mais aussi à leurs copains et leurs familles.
Mise en place des discussions et des mises en pratiques sur le fait que nous sommes tous différents et tous uniques,
Il sera aussi essentiel d’aborder la gestion de l’erreur, et donc de discuter et de pratiquer autour de la nécessité de l’échec pour apprendre et ce pour tout le monde !
Un focus sera mis sur les différentes manières d’apprendre, de prendre de l’information, de mémoriser.
Ces enfants ont aussi besoin d’identifier leurs ressources, leurs centres d’intérêts, d’accepter leurs qualités et leurs points forts pour savoir les utiliser et savoir distinguer leur potentiel en devenir et donc établir des stratégies de meilleure adaptation.
Importance de la prise de conscience de l’influence de leurs émotions et s’attacher à regarder leurs habitudes de comportements face aux autres pour plus d’aisance relationnelle.
Tout cela afin de mieux apprendre à croire en soi, à s’aimer et à être en accord avec soi.